L’îlot de la Tour d’Argent

Ilot Tour d'Argent, plan chronologique

L’îlot de la Tour d’Argent concentre toute l’histoire de la ville. Il intègre en effet dans son périmètre une juxtaposition de bâtiments représentatifs de l’architecture civile locale sur une très large période (XIIe-XIXe siècles).

Plusieurs études archéologiques ont déjà révélé un exceptionnel ensemble de constructions dont l’élément majeur est constitué par une remarquable tour construite par des consuls de la ville à la fin du XIIe siècle et couverte d’une magnifique coupole romane (classée au titre des Monuments Historiques en 2012).

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Tour Boutin, fin XIIe – XIIIe siècle © DPI

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Coupole nervurée surmontant la Tour Boutin © DPI

D’autres constructions aristocratiques médiévales (tours, maisons fortes, logis, etc.) ont été identifiées sur ce site. Parmi les éléments les plus notables situés aux abords de la tour figurent un bâtiment résidentiel des XIVe et XVe siècles, un plafond décoré en plâtre daté du XVe siècle (inscrit au titre des Monuments Historiques en 2012), des corps de bâtiment d’un hôtel particulier gothique (hôtel de Brancas-Villars) et plusieurs constructions du XVIIIe siècle (hôtel d’Oiselay).

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Plafond à décor en plâtre, XVe-début XVIe siècle © DPI

Hôtel de Brancas
Façade de l’hôtel de Brancas-Villars, XVIe siècle © DPI

Au XVIIe siècle, une auberge, dite de « La Tour d’Argent », s’installe dans une partie de ces bâtiments. Dès la fin du XIXe siècle, cet îlot propose des espaces de loisirs chers aux habitants, tels que le Café de l’Avenir, un théâtre à l’italienne transformé après-guerre en dancing (Lido) et en cinéma (Cinévog).

Pour une présentation approfondie de l’îlot de la Tour d’Argent et des fouilles menées, vous pouvez consulter les articles suivants :

Étude archéologique de la Tour d’Argent

Sondage archéologique du rez-de-chaussée de la Tour d’Argent

Diagnostic archéologique : fouille du cinéma